Damned ! Ça bin l’air qu’on est morts. Et qu’est-ce qu’on fait dans ce cas-là ? Eh oui, un jeu d’évasion. Un corbillard nous a déposés, avec nos colocs de cercueil Phil et Sam, chez À Double Tour pour que nous puissions tenter de négocier un potentiel retour à la vie. Ça a aussi été pour moi l’occasion de caser plein de dictons contenant le mot « diable » dans un article !
Va chez l’Yâbe : pis rapporte une livre de beurre en revenant !
Décor | Fun | Difficulté |
⭐️⭐️⭐️⭐️ | ⭐️⭐️⭐️ | ⭐️⭐️⭐️ |
Fouille | Manipulation | Réflexion |
30 % | 30 % | 40 % |
💲 / 👤 | 👥 | ⏱ | 💬 |
28 $ | 2 à 5 | 60 min. | FR/EN |
Québec d’antan, il y a très très longtemps
Savez-vous ce qui s’passe entre la vie et la mort ? Apparence qu’y aurait un pacte avec le YÂBE : « Suffit d’signer c’contrat-là, d’prendre une p’tite marche à travers mes souvenirs et d’trouver la sortie … »
Si vous prouvez qu’vous êtes plus vite que lui, il vous ramène à la vie. Sinon, c’est déguédine direct en enfer. C’t’une chance à prendre … Chose sûre, vous allez en avoir votre voyage en entrant dans les contes et légendes du Québec. Astheure, attachez-vos tuques, ça va y aller par là !-synopsis tiré du site d’À Double Tour
On avait vraiment très hâte de voir ce que l’Yâbe de la rue du Parvis avait en réserve pour nous. Lancé à un moment où Jessica était en France, j’ai dû attendre impatiemment son retour pour que nous puissions aller découvrir la salle ensemble. De plus, la bande-annonce, dévoilée en trois parties, avait attisé notre curiosité bien comme il le faut. Voici d’ailleurs l’intrigante première partie :
Le diable est dans les détails
On va se le dire drette là, notre dernière visite chez À Double Tour nous a laissé sur des impressions plutôt partagées. Le diable étant un petit ratoureux, il nous est malheureusement arrivé plein de mésaventures (pas dans le genre de celles qu’on aime et qui nous arrivent habituellement) qui ont fait que nous n’avons pu apprécier le jeu à sa juste valeur. En effet, le mauvais sort s’est jeté sur nous dès le départ et ne nous a pas trop lâché : bris dans la salle, cadenas récalcitrant, feuille de reset oubliée dans le jeu et vieille lampe de poche rafistolée qui rend l’âme au mauvais moment.
Ce début laborieux a fait que nous n’avons pu expérimenter Va chez l’Yâbe à son plein potentiel, et ça s’est malheureusement ressenti dans le plaisir d’y jouer. Ceci dit, il serait très improbable que vous viviez les mêmes fâcheuses aventures que nous.
Le Yâbe est dans cabane !
Le site Internet d’À Double Tour présente l’œuvre comme étant surréaliste. Mis à part quelques détails, j’ai trouvé l’approche plutôt conventionnelle et « réaliste » (autant qu’une légende fantastique peut l’être). On vous fera voyager dans différents souvenirs du Malin, vous donnant la chance d’explorer divers univers tirés du folklore québécois (oublie pas ta chemise carreautée pis ton ruine babines). Et même si vous explorerez plusieurs thèmes, vous sentirez une grande cohérence dans l’esthétisme de ceux-ci : Monsieur S. aime ses souvenirs vieux, sombres et lattés de bois. Folklorique, quoi !
La salle procure un bon niveau d’immersion. Le décor est bien réussi (comme toujours), même si, comparativement aux autres jeux de l’entreprise, il semblait manquer d’un peu de finition à quelques endroits.
Dans un espace un peu plus restreint, la moitié de notre équipe s’est tourné les pouces un bon moment, pendant que l’autre s’activait à la tâche. Il n’y avait tout simplement pas assez d’espace pour que tout le monde s’amuse en même temps. Heureusement, il y avait une chaise !
Je suis unanime : plus on avance dans le scénario, plus le décor se bonifie.
Ah bin ! Ça parle au Yâbe !
Nouveauté chez À Double Tour : on vous offre maintenant un moyen de communication avec votre maître de jeu. Vous aurez droit de le solliciter à trois reprises au maximum pour des indices ou des éclaircissements. De son côté, il peut décider de vous contacter à tout moment, ce qui ne sera pas pris en compte dans votre nombre d’indices demandés. Comme toujours chez ADT, le maître de jeu incarne un personnage. Ses interactions avec votre équipe ajoutent une dose de plaisir.
Jeu de Vilain
Après un début plutôt pépère et très linéaire (il veut surement nous faire croire qu’on va y arriver), le diable décide de nous compliquer un peu les choses. Vos sens de l’observation et d’association d’idées seront les plus sollicités. Comme mentionné pour le décor, le jeu va crescendo et vous mène droit vers une finale plus mouvementée et ludique. C’est aussi dans ce dernier tableau que notre bande de macchabées a pu pleinement s’activer pour travailler sur plusieurs énigmes pouvant être attaquées en parallèle.
Vous êtes également morts et vous vous demandez si vous devriez vous aussi aller chez le Yâbe ? Ne vous arrêtez donc pas à notre chialage (justifié et constructif, bien sûr!) et donnez-lui une chance. Vous allez voir, c’est un bon diable. Il vous fera, paraîtrait-il, une offre que vous ne pourrez refuser ! Et si vous ne parvenez pas à relever son défi, vous viendrez nous rejoindre pour boire une bière en enfer.
Tradition et proximité obligent, nous sommes allés boire notre bière de la défaite chez Noctem Artisans Brasseurs (hummmm! Suricat framboise, ce bon petit jus). En passant, la tradition c’est la bière, pas la défaite !
Allez leur rendre visite :
À Double Tour
430 Rue du Parvis
Ville de Québec, QC
G1K 6H8
581-981-4263
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Dans le cadre de notre couverture médiatique, cette partie nous a gracieusement été offerte par À Double Tour. Crédits photo : À Double Tour.