[POINTE-AUX-TREMBLES, Qc] Pour la troisième portion de notre périple chez Boulzeye, on fait un saut au début des années 30. Il aurait été judicieux d’arborer nos belles grosses ‘staches à la Hercule Poireau et d’aiguiser nos compétences en déduction pour espérer résoudre Le crime du Agatha Christie Express. En effet, hormis la moitié du nom du scénario, tout le reste nous ramène, à mots couverts, au classique de l’écrivaine britannique : un homicide ? Check ! Dans un huis clos ? Check ! Dans un train ? Re-check ! Où tout le monde est un suspect potentiel avec un motif valable ? Encore check ! Avec un temps limité d’enquête sans quoi le tueur nous filera entre les pattes sans inquiétude? Eh oui, vous avez deviné, check !
À bien y penser, si on enlève le train, on se retrouve pas mal avec les mêmes paramètres de départ (mais un jeu totalement différent) que dans Meurtre au Manoir, qu’on allait découvrir un peu plus tard dans la journée. Mais, ça, c’est pour un autre article.
Voyageant également à bord du Budapest Express, Valérie et Étienne sont venus nous prêter main-forte dans notre enquête. Qui est le crimier et quel est son motif ? Est-ce que l’auteure est la femme de Mr. Christie (celui des biscuits) ? Tant de questions sans réponses… On ne vous fera pas poireauter plus longtemps. On vous dit tout ! Enfin, tout ce qu’on peut.
Budapest Express :
Immersion | Fun | Difficulté |
⭐️⭐️⭐️ – – | ⭐️⭐️⭐️⭐️ – | ⭐️⭐️⭐️⭐️ – |
Fouille | Manipulation | Réflexion |
30 % | 20 % | 50 % |
💲 / 👤 | ⏱ | 💬 |
24 – 29 $ | 60 min. | FR / EN |
👥 | 👥 idéal | Testé à |
2 à 6 | 4 | 4 |
🔎 Enquête / ✈️ Transport |
Joué le | Notre combientième salle |
2019-11-30 | 213 |
.
Le 25 février 1931, Europe centrale.
À bord du célèbre train transeuropéen le Budapest Express, vous êtes avec Karine Peaufiner, une célèbre détective française de Paris. Vous vous rendez à Budapest pour rencontrer d’autres détectives qui vous présenteront les derniers développements en matière d’identification judiciaire sur les lieux de crimes.
Il fait nuit et vous traversez lentement le cœur de l’Europe lors d’une forte tempête de neige. Vous révisez des notes d’enquêtes dans votre cabine avec Karine et vos collègues. Tout à coup, on frappe à la porte, c’est le chef de bord…-synopsis tiré du site de Boulzeye
Le wagon
Le Budapest Express est équipé d’un wagon-restaurant qui a plutôt bonne mine. Après tout, on est en première classe ! De belles boiseries, rideaux rouges : le premier coup d’œil est assez agréable. On se prend au jeu et on monte à bord sans hésitation. Ceci dit, ce sera le meilleur point de vue de la partie (heureusement, c’est aussi ici qu’on est amenés à passer le plus de temps). On constate en cours d’aventure que les lieux subséquents sont aménagés de façon beaucoup plus modeste. Quelques accessoires vieillots supplémentaires seraient les bienvenus pour bonifier le tout.
C’est ici que la configuration toute en longueur des salles de Boulzeye est la mieux adaptée. Elle est en effet, tout indiquée pour représenter le lieu du crime.
Cependant, quelques détails viennent un peu miner le travail d’immersion entrepris par l’équipe de Boulzeye. En effet, on remarque déjà des traces de bris et de réparation sur des items plus fragiles. Sachant à quel point le passage de certains participants peut être abrasif, c’est compréhensible, mais dommage. En revanche, certains éléments de jeu (et même l’intégration d’une énigme en particulier) sont très anachroniques et nous laissent un peu perplexes. C’est aussi dans ce scénario qu’on remarque le plus l’absence d’un plafond thématique, celui du bâtiment contrastant beaucoup avec les parois du wagon.
Who dunnit ?
Ce qui distingue particulièrement Budapest-Express des autres scénarios, c’est qu’on se retrouve ici littéralement dans un jeu de Clue grandeur nature ! L’expérience est donc à la fois déstabilisante et rafraîchissante, mais peut aussi être, par moment, assez traître. Le maître de jeu l’annonce dès le début : oubliez vos réflexes de jeux d’évasion habituels, au risque de vous retrouver dans de beaux draps. Il vous faudra donc lutter contre cette habitude, normalement si salutaire, de ramener au même endroit tous les éléments trouvés en cours de partie. Chaque détail de la scène de crime a son importance, et tout bon détective sait que les lieux ne doivent être altérés.
Tout au long de notre enquête, la résolution d’énigmes, principalement axée sur la réflexion, la déduction et l’observation, permettra d’en apprendre plus sur les suspects et leurs motifs. Éventuellement, après de longues discussions et un plusieurs passages en revues méthodiques de nos indices (Étienne commençait à être tanné), on en arrivera à pouvoir affirmer que c’est le Colonel Moutarde qui a fait le coup, dans la cuisine, avec le chandelier !
Même si une certaine étape a pu être assez fastidieuse, j’ai vraiment trouvé intéressant de voir comment les liens finissent par se tisser pour que tout s’emboîte.
Détectives, la justice compte sur vous !
Le chef de cabine est présentement à la recherche de nouveaux enquêteurs, parce que nous, on l’a échappé solide dans la dernière minute. Faut croire que nous avions trop hâte d’aller nous bourrer la face avec le gros panier de croustilles chaudes maison que le resto-pub Boulzeye remet aux participants à la fin d’un scénario !
Le meurtrier risque donc de se la couler douce à Budapest, à moins que vous n’interveniez à temps pour l’en empêcher. Aurez-vous les aptitudes nécessaires pour l’appréhender ? Vite, le train entre en gare dans une heure !
Allez leur rendre visite :
Boulzeye
3655, Boulevard du Tricentenaire
Pointe-aux-Trembles, QC
H1B 5X4
(514) 498-2228
Dans le cadre de notre couverture médiatique, cette partie nous a été gracieusement offerte par Boulzeye. Crédits photo : Boulzeye, Escapology & Les Captivés.