[LONGUEUIL, Qc] Me semble qu’on était en train de traverser Longueuil… ou pas. Je n’ai pas souvenir qu’Isabelle et Phil étaient avec nous dans l’auto… ni même si nous étions vraiment partis en voiture pour une escapade de jeux d’évasion. Je pense avoir vu un nom : Asylum, mais ça aussi, c’est pas mal flou. Bref, c’était le genre de journée ou j’aurais pu oublier jusqu’à mon nom, s’il n’avait pas été écrit dans mes boxers. Le doute s’installe : était-ce bien les miens ?
La chambre zéro : you can check out any time you like,
but you can never leave !
Immersion | Fun | Difficulté |
⭐️⭐️⭐️ – – | ⭐️⭐️⭐️ – – | ⭐️⭐️⭐️ – – |
Fouille | Manipulation | Réflexion |
20 % | 30 % | 50 % |
💲 / 👤 | 👥 | ⏱ | 💬 |
30$ | 2 à 6 | 60 min. | FR / EN |
🔪 Fuir un cinglé |
Vos amis et vous étiez en route vers les États-Unis pour des vacances bien méritées, loin de tout.
Vous vous réveillez ensemble dans une chambre d’hôtel. Cependant, aucun d’entre vous ne se souvient comment vous êtes arrivé là ni où vous êtes.
Vous vous rendez rapidement compte que vous êtes incapable de sortir de cette chambre. Vous n’arrivez pas immédiatement à mettre le doigt dessus, mais il y a quelque chose de perturbant avec cette pièce.
– Synopsis tiré du site d’Asylum
Chambre avec lit double, non-fumeur
Bien que classique et assez sobre, il était assez facile de croire à la chambre d’hôtel anonyme et mystérieusement louche dans laquelle nous nous sommes retrouvés. Sur ce point, Asylum a créé un environnement cohérent avec l’histoire, qui contribue à nous garder dans une parfaite confusion pour une bonne partie de l’aventure. On remarque le souci porté aux détails, parfois même très petits, venant renforcer l’effet voulu.
Cependant, lors de notre passage, la pièce nous a paru très fragile par endroits, avec des éléments qui se désancraient des murs et qu’il nous fallait retenir ou d’autres que nous n’aurions pas dû réussir à ouvrir et que nous refermions une fois l’erreur constatée. C’est toujours moins bon pour l’immersion, et dommage pour une salle si récente.
Enfin, c’est une chose qu’on répète souvent, mais une ambiance sonore serait la bienvenue dans cette aventure bien silencieuse.
Histoire et jeu cohérents
Asylum a pondu un scénario à la fois efficace et simple à comprendre (au moment convenu), vous faisant découvrir ce qui se passe réellement dans cette chambre d’hôtel a priori classique. Étant dans un jeu d’évasion, on se doute qu’il n’y a rien de normal à la situation et pourtant, le fond de l’histoire était, pour nous, très inattendu et amené d’une belle façon.
Amoureux des codes secrets, vous serez servi avec La chambre zéro, misant beaucoup sur ces derniers. Pour ma part, j’ai particulièrement apprécié les étapes préliminaires nous permettant d’en arriver aux divers décodages. Ces dernières étaient très bien réfléchies et les accessoires utilisés dans le processus étaient riches en détails et tout à fait thématiques. Même si, à mon goût, il pouvait devenir un peu redondant en fin de parcours, ce jeu de codes est une belle trouvaille venant supporter le scénario d’une façon très rigoureuse. Quelqu’un de patient et de méthodique sera un atout de taille dans votre équipe.
Nous vous recommandons de vous réveiller dans La chambre zéro à quatre personnes maximum. Déjà, au-delà de ce nombre, vous serez à l’étroit dans le lit double, qui ne supportera probablement pas votre poids, et vous risquez de manquer de tâches à vous partager.
À quelques secondes près !
Nous étions sortis à zéro seconde de la fin lorsque nous avions joué La disparition de l’artiste, le premier scénario d’Asylum. Tu parles d’un boost d’adrénaline ! Ici, l’histoire s’est presque répétée, mais au final il nous a manqué quelques secondes pour vaincre la chambre zéro ! Nous étions si près, mais si loin à la fois !
Allez leur rendre visite :
Asylum
460-C rue Saint-Charles Ouest
(accessible par la rue Labonté)
Longueuil, QC
J4H 1G4
514-400-2292
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Dans le cadre de notre couverture médiatique, cette partie nous a été gracieusement offerte par Asylum. Crédits photo : Asylum.