[SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU, Qc] J’avais hâte de revenir explorer des jeux d’évasion dans la région de Montréal, où les entreprises sont nombreuses et doivent absolument se démarquer pour attirer les joueurs les plus accros, en plus de leur clientèle locale ! Sauve qui peut était souvent revenue dans les suggestions qu’on nous avait faites…
J’aime les jeux qui font appel à mes souvenirs d’enfance ! Alors quand j’ai vu que Sauve qui peut proposait de s’infiltrer dans une salle de classe, j’osais espérer que mon cœur d’enfant allait être conquis… Pour cette mission, j’ai réuni mes copains d’école Marc, Sam, Louise, Lory et Francis.
L’examen final : Qui a eu cette idée folle un jour d’inventer l’école ?
Décor : ⭐️⭐️⭐️⭐️ Fun : ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ Niveau : ⭐️⭐️⭐️
Fouille: 30% | Manipulation: 40% | Réflexion: 30%
Moi et mes copains de classe, on est les meilleurs en géographie. Tellement bons qu’on a obtenu 100 % à l’examen final ! Mais le prof a trouvé ça louche, parce qu’on était tous assis à la même rangée… Totalement sceptique face à nos connaissances parfaites des capitales de l’Afrique de l’Ouest et de l’Asie du Sud-Est, il a décidé de nous inscrire à la liste des cours de rattrapage d’été. « Ah le bâtard ! », dit la préadolescente en moi (c’était hélas -réellement- l’une de mes expressions fétiches dans les années 2000). Il fallait donc qu’on remédie à notre sort ! Pas question de gâcher notre été avec un cours qu’on connaissait par cœur. Nous devions infiltrer le bureau du prof pour effacer nos noms de la liste sur son ordinateur.
Quel scénario de départ, n’est-ce pas ?! Et plutôt que d’arriver directement dans la salle de classe et d’avoir un nombre interminable de cadenas et de tâches à faire dès le début, votre équipe démarrerez la mission… derrière la clôture de l’école ! Et interdit de l’escalader ! Vous devrez trouver un autre moyen pour pénétrer dans la cour de l’école. J’ai A-DO-RÉ qu’on ne nous garroche pas tout de suite dans la salle de classe et que ça soit à nous de devoir y accéder par nos propres moyens !
La travail d’équipe à rude épreuve
Dès les premières minutes du jeu, la communication d’équipe était primordiale pour entrer ensemble dans la cour. De plus, il faut savoir qu’avec Marc, nous avions constitué une équipe dont les membres ne se connaissaient pas et que deux d’entre eux n’avaient jamais fait de jeux d’évasion. Malgré cela, la communication a été très fluide et attentive dès le départ.
Avec du recul, j’ai aussi été agréablement surprise que notre équipe de six personnes se soit divisée aussi naturellement dans certaines étapes du jeu. Des personnes qui ne se connaissaient pas se sont associées pour aller vers l’épreuve qui les attirait le plus et ça a été l’une de nos forces, selon moi. Quoi qu’il en soit, il fallait toujours que l’on soit à l’écoute des cinq autres, quelle que soit notre distance dans le jeu, ce qui a été un beau défi.
Mon seul hic : pour communiquer avec votre maître de jeu, on vous remet un walkie-talkie. Il vous sert surtout à demander un indice quand vous êtes bloqué sur une énigme. Pensant qu’on allait communiquer avec nous via le l’appareil, on s’est en fait rendus compte que le peu de fois où on demandait un indice, le maître de jeu débarquait directement dans la salle, ce qui, selon moi, casse beaucoup l’immersion alors que tout est là dans l’ambiance pour nous faire croire qu’on infiltre vraiment une école. Pourquoi cette intrusion ? On a ensuite compris que les employés trouvaient difficile de nous expliquer certaines consignes à distance, alors ils préféraient venir directement dans la pièce. Je pense que c’est à travailler pour maximiser l’immersion, soit en incarnant un personnage de l’histoire qui a donc « le droit » de venir dans la salle, soit en ayant des formulations simples qui peuvent être transmises via walkie-talkie.
Le cours d’éducation physique va vous être utile aussi !
Heureusement qu’on était tout aussi bons en éducation physique, car l’examen final, c’est une série de surprises dans ce domaine de l’entrée à la sortie de l’école. La seule chose que l’on sait avant de jouer, c’est que c’est une mission familiale (quels enfants ne triperaient pas à entrer dans ce lieu si familier et pourtant interdit en dehors des heures de cours ?), mais aussi physique.
Physique ? En effet, c’est sans aucun doute le jeu où on a dû le plus bouger dans notre cinquantaine de jeux d’évasion testés jusqu’ici ! Je ne peux hélas pas vous dire pourquoi, car ça gâcherait tout le plaisir de la découverte de cette mission, mais je peux dire que :
- Les architectes ont drôlement bâti cette école,
- Les profs sont plus actifs qu’on ne le pense.
Encore une fois dans cette partie physique, l’entraide a été importante pour pouvoir sortir sains et saufs de cette mission, car, OUI, nous avons réussi à effacer nos noms de l’ordinateur… après avoir trouvé le mot de passe à 20 caractères du prof ! Ouf, il ne nous restait que 10 minutes avant qu’il ne revienne à son bureau… À nous l’été, la piscine, les sorties à vélo, le camping et ses moustiques !
Pour fêter les vacances, nous sommes allés, fausses cartes d’identité en main, chez Lagabière, à 2 minutes à pied de Sauve qui peut. Juste le temps d’engloutir une bière de microbrasserie et une poutine avant d’infiltrer un bar clandestin…
Allez leur rendre visite :
Sauve qui peut
130 Richelieu
St-Jean-sur-Richelieu, Québec
J3B 6X4
450-390-1110
www.sauvequipeut.ca
Dans le cadre de notre couverture médiatique à CKRL, cette partie nous a été gracieusement offerte par Sauve qui peut. Crédits photo : Sauve qui peut.