[FERMÉ] [DRUMMONDVILLE, Qc] En ce premier jour de congé de la longue fin de semaine pascale, deux choix s’offraient à nous : un No Pants Friday ou aller s’enfermer dans des jeux d’évasion. Après consultation avec Ernest et Hector, nous avons opté pour le second choix, bien que le premier ait eu un certain attrait !
Pour la troisième et dernière étape de notre tournée du jour, nous étions de retour à L’Issue pour tenter de survivre à leur Shack. Comme nous avions été officiellement déclarés GAME OVER dans l’autre salle de la compagnie de Drummondville quelques heures plus tôt, il fallait vraiment donner le meilleur de nous-mêmes si nous voulions terminer la journée avec une moyenne positive.
Le shack : Y’a vraiment du monde bizarre dans le coin de Drummond !
Décor : ⭐️⭐️⭐️⭐️ Fun : ⭐️⭐️⭐️⭐️ Niveau : ⭐️⭐️⭐️
Pour les besoins du scénario, nous avons pris notre sac à dos ainsi que notre fidèle sac banane et sommes partis faire du camping. Tu parles d’une mauvaise idée, car à notre réveil, nous n’étions plus au coin du feu, mais plutôt dans un endroit beaucoup plus lugubre : le Shack !
La vieille cabane au fond de la forêt nous offre la meilleure immersion des trois premières salles créées par L’Issue. Le décor, qui ne se laisse pas découvrir si facilement, est bien fait et nous met dans l’ambiance. Les accessoires qui meublent la pièce collent vraiment à l’histoire et donnent de la personnalité au lieu. Une enveloppe sonore aurait cependant été la bienvenue pour compléter le tout. Malgré cela, pas de doute, nous n’étions plus sur la rue Hériot, mais bien dans un vieux chalet.
Nous avons beaucoup apprécié découvrir l’histoire du propriétaire du shack au fil de notre évolution dans le jeu. Chaque page de sa vie expliquait un peu plus comment on en était arrivés là et ce qui nous arriverait si nous ne nous échappions pas à temps. C’est dans cette salle qu’on peut sentir le « scénarisés par un écrivain d’horreur » mentionné sur le site Internet de L’Issue.
Autre point digne de mention : S’enfuir du shack en vie n’était pas assez pour crier victoire. En effet, on nous demandait également de mettre la main sur certains objets et sur quelques informations dissimulées dans la pièce. Ça n’était pas une tâche difficile en soi, mais ça mettait l’emphase sur l’histoire.
Et si on veut s’en sortir ?
Nous sommes face à un défi raisonnablement accessible. Le début du jeu force le travail en équipe. La communication et la coopération sont vraiment nécessaires pour pouvoir progresser rapidement dans les premières minutes de captivité. Ensuite, on nous propose une bonne dose de fouille et quelques énigmes qui mettent à rude épreuve notre logique d’association. À quelques reprises, nous savions quels objets/information utiliser, mais pas nécessairement comment le faire. Heureusement, pour des moments comme ça, il y a un vaillant maître de jeu qui peut nous aiguiller !
On peut communiquer avec ce dernier à l’aide d’un walkie-talkie. Je vous l’ai peut-être déjà dit, mais je déteste cet objet d’une haine profonde. C’est peut-être que, dans la famille, nos oreilles ne sont pas génétiquement adaptées à l’instrument, mais il nous fallait systématiquement demander au maître de jeu de répéter tout ce qu’il nous disait. Au point où, à un moment donné, il a trouvé plus judicieux d’entrer dans la pièce pour nous livrer l’information demandée. Ce n’est pas aujourd’hui qu’on va se plaindre de cette intrusion. Cette petite brèche dans l’immersion était beaucoup moins désagréable que la frustration grandissante de mal entendre les indices offerts.
Au final
Nous avons eu bien du plaisir à être enfermés dans le Shack. C’est, à mon avis, la salle de L’Issue qui propose l’expérience la plus agréable, avec un décor collant à une histoire intéressante.
Au moment de notre passage, un an pile après l’ouverture de L’Issue, c’est quelques 925 campeurs qui ont réussi, comme nous, à revenir vivants de leur escapade. Recueillons-nous un instant à la mémoire des victimes du Shack, dont le nombre s’élève maintenant à près de 1900.
- Choisissez votre légende : 1- Ma chemise est assortie au panneau. 2- Ne partez jamais sans votre bûche de la victoire !
Je vous laisse sur ce fait intéressant à propos de Drummondville : Le tarif des bornes de stationnement n’est que de 0,50 $ de l’heure. Une vraie aubaine !
Allez leur rendre visite :
L’Issue
189 rue Hériot
Drummondville, Québec
J2C 1J9
819-472-1890
lissue.ca
Crédits photos : L’Issue.