[POINTE-AUX-TREMBLES, Qc] Pour la deuxième étape de notre visite chez Vizium, il allait falloir être un peu plus vifs d’esprit que lors de notre tentative ratée du vol de casino (nous étions pourtant si près du but). En effet, nous nous attaquions maintenant au plus difficile des deux scénarios inauguraux de l’entreprise de l’est de Montréal : Le temple de Chiapas.
Encore accompagnés d’Ernest (14 ans) et Hector (12), tels de téméraires archéologues/pilleurs de tombes, nous nous sommes lancés dans cette aventure d’un rare 90 minutes dans l’espoir d’en ressortir avec le diamant en main et ainsi repartir de Pointe-aux-Trembles avec une fiche de 1-1.
Temple de Chiapas
Immersion | Fun | Difficulté |
⭐️⭐️⭐️⭐️ – | ⭐️⭐️⭐️ – – | ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ |
Fouille | Manipulation | Réflexion |
20 % | 40 % | 40 % |
💲 / 👤 | ⏱ | 💬 |
29.50 $ | 90 min. | FR |
👥 | 👥 idéal | Testé à |
3 – 6 | 3 – 4 | 4 |
🗿 Civilisations anciennes |
Joué le | Notre combientième salle |
2020-07-25 | 254 |
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Les Aztèques étaient polythéistes et ils le démontrent beaucoup par leur fameux temple de Chiapas. Vous serez amenés à rassembler 14 pierres des dieux, qui vous permettront d’avancer dans votre quête vers le diamant caché.
– Synopsis tiré du site de Vizium
Y’a rien qui ressemble plus à un mur de pierre… qu’un mur en pierre!
Ça tombe bien, c’est le matériau qui a été retenu par Jonathan et Philippe Hamel, copropriétaires de Vizium, pour concevoir leur temple aztèque. Qu’ils proviennent du domaine de la construction n’est sûrement pas étranger à ce choix peu commun. Ça contribue assurément à l’immersion, comme on peut entrevoir sur la photo ci-bas, et à l’effet wow de la salle.
Ce qui a été moins impressionnant est l’abondance d’écritures au gros feutre sur les murs et certains éléments-clés. Celles-ci contrastent avec le reste et ternissent le travail d’immersion. C’est quand même dommage. Il y a une très bonne base, mais il manque de finition et de patine pour donner un effet véritablement vieillot à l’endroit.
Ceci dit, pouce par en haut pour la configuration de l’espace et l’utilisation de différents volumes et éclairages accentuant les contrastes entre les zones, ce qui rend le terrain de jeu plus surprenant et amusant à arpenter.
14 (!!!) pierres à rassembler
Soyez avisés : s’emparer du gros diamant n’est pas une affaire de tout repos. Le niveau de difficulté est donc plutôt élevé. Aux dires de ses concepteurs, Le temple de Chiapas se veut un défi de taille, même pour les accros. Vous n’aurez pas le loisir de chômer [insérez ici un cliché de mexicain qui fait la sieste sous son sombrero], malgré les 90 minutes mises à votre disposition. Il faut dire qu’il y avait initialement assez de contenu pour en faire un jeu de deux heures ! Des énigmes ont été retranchées et/ou simplifiées pour arriver à la version condensée d’1 h 30. C’est quand même, je vous le rappelle, 14 pierres sur lesquelles il faudra mettre la main. Et si le début de la mission est plutôt simple, celle-ci ne tardera pas à se corser. De plus, quelques liens plus subtils et/ou nébuleux viennent aussi compliquer la donne.
Dans la même veine que celles du Vol de Casino, les énigmes auxquelles vous ferez face dans le Temple de Chiapas versent principalement dans la logique et la manipulation. En revanche, à la différence du salon des hautes mises, les épreuves du lieu de culte précolombien reposent sur une forte dose de cadenas à combinaison de toutes sortes. Même si elles sont nombreuses, les façons d’obtenir lesdites combinaisons demeurent variées et certaines sont plutôt bien inspirées.
Le placement d’objets est une tache récurrente de l’aventure, mais les manipulations ne se limitent pas qu’à ça. Les enfants, rapaces comme ils sont, se sont d’ailleurs accaparé toutes les étapes du genre. Du coup, ils ont d’avantage joué aux explorateurs que nous et leur plaisir n’en a été que plus grand.
Vous serez également servis si, comme Ernest, vous aimez les tâches procédurales (merci au dictionnaire le Petit Patrick Pilon Illustré d’avoir enrichi mon vocabulaire), c’est-à-dire des casse-têtes où la compréhension de l’énigme est courte, mais sa résolution est longue. Vous en rencontrerez plusieurs de ce type sur votre chemin vers le caillou brillant.
Enfin, un aspect qui m’a moins plu, c’est qu’à plus d’une reprise, certains paramètres de résolution devaient être « devinés ». Même si ça a pu nous embrouiller et nous faire perdre du temps, ce n’était jamais rien de bien compliqué et heureusement, la logique était constante. Toujours est-il que c’est moins satisfaisant de réussir à déverrouiller un cadenas impliquant une séance d’essai-erreur.
Comme les Aztèques sont polythéistes, les objets ont plusieurs usages
Voulant s’éloigner des conventions, Vizium a volontairement brisé cette règle quasi biblique du « chaque item n’a qu’une seule utilisation ». Votre maître de jeu mettra d’ailleurs l’emphase sur ce point lors de son briefing. Rappelez-vous les sages enseignements de Zombieland et n’oubliez pas de toujours appliquer la règle numéro deux : double tap ! Ici aussi, ça vous sauvera la vie. J’ai bien aimé ce petit changement de mécanique.
Alors, prêt à relever le défi du Temple de Chiapas ? Contrairement à nous (eh oui, on repart de chez Vizium avec une fiche de 0 en 2… mais on va se reprendre dans la troisième salle, vous verrez), ferez-vous partie du club très select des participants réussissant à trouver le diamant caché avec deux indices ou moins ?
Allez leur rendre visite :
Vizium
3839 Boulevard Saint-Jean-Baptiste
Pointe-aux-Trembles, Qc
H1B 5V3
438-476-2075
Dans le cadre de notre couverture médiatique, cette partie nous a été gracieusement offerte par Vizium. Crédits photo : Vizium.